Bonne SaintéLyon!!

Encore 2 nuits tranquilles et samedi soir c'est la course! les conditions seront hivernales mais bon nous sommes en décembre!
Alors bonne course à toutes et tous!!! faites attention ou vous mettez les pieds!!et puis faites nous un petit retour d'expérience une fois remis sur pied!!

Bonne SaintéLyon à tout le monde - Bon courage

J'espere que le bonnet et les gants sont prêts : bon courage à tous!

Malheureusement pour moi je devais faire la SaintéLyon et il y a 2 semaines je me suis cassé le poignet donc handicapé depuis 2 semaines et encore facilement trois semaines d'arrêt voilà bon courage à tous et on attend votre compte-rendu

Philippe ... des conseils vestimentaires avec madame ? Mon paquetage fait 5kgs pr le moment et un peu de mal à trier ... si ça continue vais faire petit poucet et semer tt le long
Polymps.. on repousse à l'an prochain ... remets toi bien ..
Dossard récupéré. ..7099 ...quelle ambiance ... ca chauffe ... vus ts les exposants si pas trop cassé demain matin c'est la cb qui va chauffer ... avec la team Eric et Mickael objectif entre 10 et 11h ... à demain

Un petit retour sur ma course:
Le 02 décembre 2017 vers 15h00, je me dirige à la Hall Tony Garnier afin d'y récupérer mon dossard. Après une fouille « sommaire » et une palpation de sécurité je rentre dans l'antre de la SaintéLyon. Après avoir déambulé entre les stands du village expo je récupère mon dossard. C'est ma première Saintexpress et je suis comme un enfant découvrant ses jouets le jour de Noël. J'en profite pour faire quelques photos souvenirs. Je n'oublie pas d'acheter le gobelet de l'épreuve. Objet indispensable lors des ravitaillements.
Le lendemain, j'arrive à la hall Tony Garnier, un peu avant 20h00. La file de coureur désirant pénétrer à l'intérieur est déjà étendue.....l'attente bien que rapide semble très longue. Il fait froid et le vent du Nord souffle fort. Après la fouille et la palpation, j'accède à la consigne (un camion de location) où je dépose un sac de change. A l'issue je me dirige vers la navette. J'ai la chance de prendre la première, mais après avoir fait le tour du mon en bus, quand j'arrive à Ste Catherine, la tente est déjà bien remplie. Enfin je m'installe et vérifie mon matériel. Je m'apercois très vite que j'ai laissé mes crampons dans mon sac de change. Erreur de débutant qui me sera fatale. La tente est bondée et il fait bon. Notre départ est prévu à 23h00.
A 22h45, je décide de rejoindre le départ. Stupéfaction, cette ligne est déjà bondée et je constate que je ne pourrai pas partir dans la première vague. En fait je partirai dans la troisième et dernière. A 23h20, je m'élance, j'ai de bonnes sensations. Je me suis fixé – de 06h00 comme objectif. A la sortie de Ste Catherine, nous rencontrons la neige et c'est à la queue leu leu que nous franchissons les premières pentes de cette course. L'ambiance est bonne enfant. Je constate très vite que les températures sont négatives. Le liquide contenu dans le tuyau de mon camelback est gelé.
Au bout de 10 km, les difficultés commencent pour moi. Sans crampon, je glisse sur un sol gelé. Je ne suis pas le seul. Je suis témoin de nombreuses chutes comme je serai témoin de la mienne au Km 12. Je retombe de tout mon poids sur mon bras gauche. Je suis étendu sur le sol, et je ne peux plus respirer. Très vite je suis pris en charge par plusieurs coureurs qui m'aident à me relever. Je sais que je viens de me faire très mal. J'ai du mal à respirer. La douleur est vive. Je me dis qu'au prochain ravitaillement qui n'est pas loin, je pourrai abandonner. Arrivé à celui-ci, je ne vois pas de bus pour les abandons et je me dis que je vais pouvoir continuer. Une petite boisson chaude et je repars. Tout au long du parcours qui va nous emmener à SOUCIEU, je me dis que je pourrai toujours arrêter au prochain ravitaillement. J'ai du mal à courir, à chaque balancement de mes bras la douleur revient. J'insiste et je me dis que c'est dommage d'abandonner après une longue préparation. J'alterne marche à pied et course entre SOUCIEU et CHAPONOST pour renoncer à courir après le dernier ravitaillement. Les kilomètres sont interminables mais le mental à pris le dessus. Je termine loin de mon objectif mais content d'être finisher. Emilie est là pour m'accueillir. Mon visage est marqué. Je lui explique difficilement ce qui m'est arrivé. Je récupère mon sac de change pour prendre une douche. Et là, grande solitude. Impossible de me pencher pour enlever mes chaussures et mes chaussettes de compression. Mon voisin me demande ce qui m'est arrivé. Je lui explique et lui demande s'il peut m'aider. Il s’exécute et me souhaite une bonne récupération. Lavé et changé, je rejoins Emilie. Nous décidons de nous rendre aux urgences afin d'éliminer un éventuel pneumothorax. Après 3 heures d'attente le verdict tombe : 3 côtes fracturées.
En conclusion, je ne peux que reconnaître que la SaintéLyon est course où l'ambiance est festive et où l'entre aide entre coureurs est toujours présente. De plus, à chaque commune traversée, les gens vous encouragent et vous redonnent du baume au cœur.
Bonne récupération à tous
Frédéric JOURNET

Oulala déjà merci pour ce petit résumé de ta course et encore bravo pour toi car courir avec 3 côtes mal-en-point je n'imagine même pas comment tu appuies en baver déjà moi avec mon poignet cassé j'ai pas osé la faire heureusement et toi tu te casses 3 côtés tu continues bravo chapeau bas monsieur en tout cas merci car c'est vraiment intéressant ce que tu dis cette année je devais le faire malheureusement je n'ai pas pu mais l'année prochaine je le ferai soigne-toi bien prends soin de toi et encore une fois félicitations en tant que finisher

Encore félicitation pour ce mental à tout épreuve Frederic !! Émilie est très fière de son père et malgré les conséquences de cette course il faut en retenir les bon moments et le franchissement de la ligne d’arrivée malgré cette blessure, ce n’est pas donné à tout le monde !!

Sacrée ténacité Fred !!! Bravo d'avoir fini avec ces handicaps. soignes toi bien.

Bravo a tous,

et pour ceci

L'ambiance est bonne enfant. Je constate très vite que les températures sont négatives. Le liquide contenu dans le tuyau de mon camelback est gelé.

Dans mes souvenirs qui datent, pour eviter ces inconvénients, il me semble qu'il fallait souffler dans le tuyau après avoir bu

Bravo Fred! Je sais pas comment tu as réussi à aller au bout ... Chapeau

Pour ceux qui m’ont déjà vu à l’œuvre : que ça soit en natation ou en course à pied : je n’ai pas du tout un bon niveau. La petite dernière de la classe ^^ Mais bon faut bien débuter
Comme Fred j’ai fait la saintexpress. Et quel stress !!!!
J’y suis allée toute seule, comme une grande. J’ai récupéré mon dossard le vendredi avec une amie qui faisait partie la saintesprint. Arrivée dans la hall : une gamine à Disney!! Pleins de photos (avec l’officielle sous l’arche ^^). C’était top!
Par contre le lendemain c’était pas la même. Je suis arrivée vers 20h aussi. (Fred on a du se croiser)
Le stress qui monte. Je vérifie 15 fois mon sac. Et la : j’ai pas mon étiquette pour laisser mon sac à sainte Catherine. Grand moment de panique. Je trouve personne de l’organisation pour m’aider.. Le mauvais stress. Je monte dans le dernier bus en me disant qu’ils ne me prendront jamais mon sac s’ils ne peuvent pas l’identifier. Que soit je vais devoir abandonner a cause de ça soit le porter toute la course.. (j’avais pris duvet et tout.. donc courir avec était tout simplement impossible !)
Bon au final 5min avant d’arriver : oh miracle je l’ai retrouvée.
Je descends du bus et là : la première vague qui part !
Je jette mon sac et du coup je pars aussi.. (je l’aurai vraiment pris pour rien..)
La première partie, jusqu’au premier ravito que du bonheur! Bon la partie dans la poudreuse était dure mais sinon ça allait. J’avais pris mes crampons et je ne l’ai pas regretté. Pendant que beaucoup avait le cul par terre moi je courais - non je volais dans les descentes. J’étais trop fière de moi!
J’ai aidé certain à se relever c’était chouette d’aider plutôt que d’être aidée pour une fois.
Premier ravito : un arrêt rapide le temps de prendre un carré de chocolat et c’est reparti.
Et la c’était plus dur. J’ai marché - couru jusqu’à soucieux. J’avais froid et j’avais beau courir impossible de me réchauffer.
Quand j’ai fini le LUT j’ai fait une grosse hypothermie. J’ai failli finir aux urgences à cause de ça. Donc quand j’ai vu que j’arrivais pas à me réchauffer j’ai eu peur. Je ne voulais finir dans le même état.
J’avais pourtant prévu le coup. J’étais équipée comme un bonhomme Michelin mais rien a faire je me réchauffais pas.
J’ai craqué. À soucieux j’ai hésité à abandonner. Mon mp3 m’a lâché. J’étais toute seule. Je me suis dit que jamais j’arriverais à aller au bout comme ça. Mes articulations me faisaient mal. Bref! C’était dur. Très dur. Trop dur. Et la une inconnue est venue me voir en me disant « moi aussi j’en chie. Mais je veux passer sous cette arche. Ça te dit qu’on reparte ensemble? On marche à notre rythme mais on la finit ensemble ? A deux on sera plus forte ! » autant vous dire que j’ai dit oui!
Et on est reparti. J’étais tjs frigorifiée mais j’avais retrouvé le moral. (Comme quoi c’est vraiment tout dans la tete!)
J’ai réussi à me réchauffer une fois sortie des plaines. On était à l’abri du vent et de monter c’était parfait!
Arrivée à chaponost : grosse pause ravito. J’avais quasiment rien mangé depuis 18h. Donc repas! Saucisson - fromage - chips - coca (éviter de manger du gras, salé, sucré ^^) et de la soupe : parce que ça réchauffe !
Et avec Mathilde on s’est quand même décidée à repartir. Je pensais le plus dur derrière moi : raté ! Il arrivait. Mes genoux m’ont complètement abandonnée. J’en étais à préférer monter (la cote de saintefoy je l’ai adoré !!) alors que descendre un trottoir était devenu un supplice. Au final on a été rejointe par d’autres « blessés » et on a fini tant bien que mal cette course.
Ma famille et mes copines étaient là pour m’accueillir quand je suis arrivée.
C’était dingue. Une arrivée comme ça !!
Rien que pour ça, l’année prochaine je ferai les 72, et avec Mathilde
Parce qu’en 25km on peut lier une belle amitié !!
Pour ce qui est de mon chrono : officiellement j’ai mis 8h42.. (je l’avais dit que j’étais là petite dernière de la classe!)
Mais si on enlève les pauses ravito j’ai du mettre entre 7h45 et 8h.
Je suis plutôt fière de moi quand même. J’ai vaincu l’hypothermie, ma blessure d’avant course, j’ai été plus forte que mes genoux et surtout je suis passée sous cette arche !

Fred, Julie, vos CR respectifs sont très forts !!! bravo !

Encore une fois comme j'ai dit précédemment aux autre finisher bravo bravo bravo bravo bravo je regrette presque de m'être cassé le poignet pour ne pas être avec vous c'est la vie ce sera pour moi la prochaine encore une fois félicitations à tous

Nous avons de sacrés guerriers avec Fred et Julie - Encore Bravo à tous les 2 -

Qu'est devenu Vincent - parti ensemble à 5 (Eric - 3 Vincent et Moi) - pause technique avec Eric - puis disparu -
me semble l'avoir vu discuté à un croisement - l'avons attendu à un moment ... enfin croisé avant l'arrivée ...
Bien terminé ?

Félicitation à toi Julie, bien battue!!

félicitation aussi à nos expérimentés Alexis Vincent et Eric et que dire de Dan !

Oublie je quelqu'un?

Oui Delphine sur la St Express!!!!

Bravo à tous pour avoir bravé le froid et aux 2 guerriers.

J'étais aussi sur la Saintexpress pour une 1ere sur ce type de course de givré!
J'ai bien aimé partir dans la neige, avec la pleine lune et les frontales ça valait la peine de se peler les miches! Et puis je me suis dit que je n'étais pas venu pour rien avec des conditions difficiles dont j'allais me souvenir (le LUT by night était une bonne prépa niveau temps pourri)

Je l'ai fait avec un collègue de lycée que je ne voyais plus trop, du coup c'était un petit challenge entre nous (objectif entre 6 et 7h, fourchette large)

Départ de la Halle, 1er épreuve, 30 min à batailler pour rentrer dans un bus... la chaleur humaine me rassure étant au milieu de la foule, je ne ressens pas le froid. Jusqu'à ce que j'arrive enfin sur le devant la masse humaine après 8 bus qui me passent sous le nez. Et la BIM, le vent glacial me saisi les jambes, je me demande vraiment pourquoi je suis venu.
Au final je prend un dernier bus, ça aura au moins le mérite de ne pas trop attendre et de prendre froid sur place jusqu'au départ.
Le bus m'endort, j'ai pas envie et je ne me vois pas courir, 'laissez moi dormir, je rentre direct à Lyon'

Enfin le départ dans la 3ème vague, j'ai le temps de voir la chenille lumineuse s'avancer sur la collines, c'est joli mais j'ai toujours pas envie de courir. J'arrive pas à trouver mes sensations pendant 4 km, puis d'un coup c'est bon ça part.
Comme toi Fred, les descentes verglacés crées des bouchons, je me sens assez à l'aise et j'arrive à pas mal m'en tirer et à récupérer des gens avant qu'ils ne touchent par terre... Jusqu'à ce que ce soit mon tour!, mon coude heurte lourdement un cailloux, ça me permet d'oublier que j'ai mal aux fesses pour rester poli!
Le 1er ravito fait du bien, on repart assez bien jusqu'à Soucieux où mon collègue commence à être dans le dur après avoir cavaler comme un chamois dans les descentes. On se motive et on arrive à Soucieu bien en avance sur notre objectif. Y a plus qu'à...
Tout va bien pour moi, je profite du ravito au chaud pour me remettre un pansement au doigt de pied (ongle qui est en train de partir, chaque pas je commençait à le sentir). J'aurais du le faire assis tranquillement et pas n'importe comment par terre. Bref c'est fait, j'envoi un message à mes proches disant que tout allait bien.

On repart et là, c'est le drame! Grosse douleur tout autour du genou 300 mètre après, j'essaye de me masser, rien y fait la douleur est là. Je repars en marchant vite, j'essaye de relancer mais la douleur revient au bout de 500m. Voilà, soit j'arrête là, soit je termine comme je peux. Et ça m'emmerde d'abandonner. Alors on verra.
Mes 20 derniers km seront en serrant les dents décomposé de la manière suivante
Je me met accroupi, et essaye de faire craquer mon genou droit... toujours (comme dit Zizou)
Massage pour réchauffer mon genou (ça me soulageait)
Reprise en marchant sur 100 m
puis reprise de course jusqu'à... jamais plus d'un km
Mon collègue me soutient, et reste avec moi, une aide infinie
C'est très frustrant mais ça tient, dans les montés je marche vite et ne ressent pas trop la douleur et dans les descentes je peux courir un peu mieux. le km défilent petit à petit, ma douleur à la cheville vient se rajouter (celle du LUT, je suis en carton), plus qu'un km, j'arrive sur le pont et là bim la petite crampe des familles au mollet histoire de bien m'en souvenir!
Je termine content d'en avoir fini mais très frustré de ne pas avoir pu donné le meilleur de moi même. 6h40, objectif atteint mais ce n'était pas celui escompté.

1ere chose que je me suis dit en passant la ligne 'plus jamais cette course'
le lendemain j'avais déjà rappelé mon pote pour qu'on la refasse l'an prochain...
Alexis, NON je ne ferais pas les 72, c'est bcp trop pour moi! Mais un jour c'est sûr
J'espère que vous vous en êtes bien sortis pour les autres, j'ai trouvé cette course vraiment atypique et qui nous sort de notre confort! De plus il y a différents formats, le dénivelé reste abordable (je ne parle pas du 72), ça peut être un beau défi à tout niveau.

Bonjour
Voila la première SaintéLyon pour moi est faite ; mais certainement pas la dernière.
J'ai regardé le site de la SaintéLyon ce matin pour récupérer quelques informations sur notre aventure. Nous étions 7539 inscrits au départ de la 72KM et nous sommes arrivés 5789 "Finisher". Je crois que pour une première nous avons eu des vraies conditions de SaintéLyon (Nuit ; Vent ; neige ; Froid -15° ressenti ; et un PUTAIN de verglas ... j'ai du tomber une bonne quinzaine de fois). BREF ; Un bonheur immense d'arriver au bout de cette aventure.
Vendredi midi après une séance light à la salle de sport, en route pour la récupération de mon dossard à Tony Garnier, c'est déjà le début de la fête pour moi, je ne connais personne mais je dis bonjour à tous ceux qui croise mon regard et je récupère un maximum de prospectus dans les stands des trails et courses à venir. Dossard 344 et une superbe paire de chaussette et un non moins magnifique manchon floqué Saintélyon. Je rentre au bureau mais je n'arrive déjà plus à travailler, je ne parle plus que de ça. Samedi c'est repos complet pour moi ; j'essaye de dormir un peu l'après midi mais je n'y arrive pas ; tout est en place pour la course et l'après, départ 18H00 pour prendre une navette vers 19H00, On est tomber sur un chauffeur "champion du monde" on le stop du coté de Montrond-les-bains je pense qu'il nous aurai emmener jusqu'à Clermont !! bref 2H00 de trajet pour rejoindre St Etienne dans le Bus nous regardons sur facebook les image des courageux qui font la "150" et on commence à découvrir les conditions météo. Arrivé au palais des sports, je tente de retrouver mes camarade du Club de Tri. Je les cherche pratiquement de 21H à 23H Et c'est juste avant de me rendre sur la ligne que je les retrouve avec soulagement. nous sommes 5 dont 3 Vincent, nous validons de courir ensemble et de ne pas essayer de faire un Chrono mais il faut arriver. Je râle car je découvre les magnifiques bonnets MANHATTAN du Run & Bike et que si j'ai des engelure aux oreilles j'en tiendrai responsable Stéphan ;-)) Nous voila sur la ligne de départ en fin de pelotons nous allons partir dans la sixième et dernières vagues, Je suis mort de trouille mais je ne fait mine de rien, l'ambiance est chaude malgré la température ... 1, 2 ; 3 ; 4 ; 5 et enfin la 6eme vagues part, c'est notre tour il est minuit et 20 minutes; la bande du Triathlon St Priest est en route et ont à la bananes, les premiers arrêts pipi s’effectue avant la sortie de St Étienne et la je perd le groupe à l'exception de Vincent Gautier, nous ne sommes plus que tout les deux, nous attendons le reste de la troupe à l'entrée du premier chemin de terre (Km 6) mais personne malgré nos appels, on décide de continuer et de les attendre au premier ravitaillement. Arrivé au Ravitaillement de St Christophe (KM16) il fait chaud nous prenons notre temps et attendons nos compères, mais après plus de 10 minutes d'attente, ils ne sont toujours pas la, tant pis nous repartons. cette fois nous rentrons dans le dur, la neige et le froid sont vraiment plus présent, l'eau de ma gourde gèle et je commence à avoir mal au ventre; le ravitaillement de Sainte Catherine (KM28)est très pénible ; les pied dans l'eau et la glace, le vent nous frigorifie, il est difficile d'approcher des tentes, j'ai la Chiasse et il y a eu une guerre nucléaire dans les toilettes, mais il faut y passer ;-(( nous repartons frigorifiés et il faudra plusieurs Km pour se réchauffer. Les appuis sont très aléatoire dans la neige et nous laissons beaucoup de force mais le pire reste à venir la descente après le point culminant (Le Signal) est un véritable calvaire le verglas rend la descente infernale, j'ai l'impression de passer plus de temps par terre qu'a courir il faut même descendre sur les fesses certaine portions, nous arrivons enfin à St Genou (KM41) il fait toujours très froid et mes maux de ventre perdurent (deuxième passage aux toilettes ; au secours !!!) Mon camarade Vincent avec qui je n'ai pas arrêté d'échanger en courant, m'explique qu'il va maintenant dépasser la plus longue distance qu'il n'a jamais fait, Je lui promet que nous allons rejoindre la ligne et la passer ensemble. Une fois de plus nous sommes frigorifiés, Les 11Km jusqu’à Soucieu sont toujours enneigé et verglacé, je tombe, je me fais mal, mais pas de casse, Vincent à des chaine aux pieds ... pas moi (erreur), Ravitaillement de Soucieu (KM 52) Ça commence à être dur, mais mon mal de ventre s'est calmé, moi aussi je passe mon record de distance, nous restons un peu moins de temps au ravito je crois, mais la remise en route pour courir est de plus en plus dur. Nous nous dirigeons vers le dernier ravitaillement et pour le moral c'est bon et il fait jour, je tombe encore sur des granites gelé et glissant, se relever est de plus en plus dur, Je me rend compte que Vincent est en galère, je l'encourage car je me rend compte qu'il à du mal à courir et le moral en berne (il a très mal au genoux). Le ravitaillement de Chaponost (KM62) va lui faire du bien (et à moi aussi) ; il fait chaud ; j'essaye de manger mais ça ne passe pas, nous finissons par repartir, il reste moins de 10KM à faire mais Vincent ne peut plus courir, Je ne lâche pas, on marche; je sais que la dernière difficulté va être terrible et en effet la Côte après Chaponost me casse les jambes, je pense que mon camarade doit souffrir terriblement, mais je l'attend et j'ai vraiment très froid, les panneau des derniers KM à rebours sont à chaque fois une délivrance. L'escalier qui nous mène sur les quais avant la traversé du Rhone semble être un supplice pour Vincent, je l'encourage mais il est au bout du rouleau, il y a un vent terible sur ces deux ponts j'ai froid mais je cris toujours après Vincent pour qu'il ne lâche rien, dernier virage et je vois la Halle devant moi, j'ai les larmes aux yeux, je l'ai fait, quel PIED, nous rentrons dans la halle en marchand et c'est la main dans la main que nous passons sous l'arche d'arrivé. Je ne connaissait pas Vincent 12H00 avant mais je suis heureux et fier d'avoir fait ça avec lui. 11H17 pour faire les 72KM, j'ai vraiment l'impression que le temps à passé très vite. C'est certain l'an prochain j'y retourne.
En quittant la Halle Tony Garnier, j'ai croisé nos camarades perdus qui arrivaient. St Priest Triathlon Finisher.

Waouhh
Je viens de lire vos (longs) témoignages ; vraiment un grand Bravo pour votre courage ; Julie ; Fred ; Fabian bon rétablissement à vous et félicitation à toutes et tous ceux qui ont participé à cette Aventure.
Amitié
Vincent.