Lyon-MtBlanc-Lyon

et ben voilà. I did it
235k samedi direction Praz sur Arly (par Ugine, pour ceux qui se souviennent du WE Ski de fond).
235k dimanche, par les Aravis.
Jusqu'à Ugine , km 193, très bien. Après plus dur. Montée du col de l'Arpettaz, avec 200 bornes dans les pattes, l'enfer sur terre.Même moi, qui grimpe plutôt (et qui en chie sur le plat), j'ai du pousser le velo sur 500m.
Une bonne nuit, et retour ce matin par les Aravis (que c'est beau !), et le petit lac d'Ambleon. Encore un lieu mythique pour le SPT.

Bien sur, je me suis jeté dans l'eau tout habillé, ettout le monde a suivi !
un régal inoubliable tant il faisait chaud.
fin de parcours un peu plus difficile, mais ça va.

Le secret : bouffer comme un cochon à chaque ravito, et boire 10 litres d'eau par jour.
sans ça, tu ne peux pas finir.
2 gars de chez (sur les 6 au départ) nous sont à l'hosto pour ne pas avoir pris l'alimentation suffisemment au sérieux. (forte hypoglycémie).

ps: je ne crois pas que ce soit un handicap pour Roth de l'avoir fait.
Au contraire, j'ai pas mal appris sur la gestion de l'effort très long.
Ce soir je suis un peu fatigué, mais pas épuisé.

Bravo Polo, t'es un vrai guerrier!

Moi j'ai emmené mon convalescent faire du vélo (70km) et bien on arrivera encore à en faire qqchose pour le club!
et hier natation à Aiguebelette, quel beau lac

Roth dans deux semaines c'est fini...

Bravo J-Polo ! Roth à côté cé du pipi de chat

hawai_2011 a écrit:
ps: je ne crois pas que ce soit un handicap pour Roth de l'avoir fait.
Au contraire, j'ai pas mal appris sur la gestion de l'effort très long.
Ce soir je suis un peu fatigué, mais pas épuisé.

ce qui est sûr, c'est que c'est bon pour ton mental.
et d'après mes expériences, un ironman, c'est
40% de conditions physio (merci les entrainements), mais surtout 30% de diététique (avant et surtout pendant la course) et 30% de mental...

Rémi a écrit:

un ironman, c'est 40% de conditions physio (merci les entrainements), mais surtout 30% de diététique (avant et surtout pendant la course) et 30% de mental...

La physio et le mental je gère mais sur la diététique des conseils en particulier à partager avec nous???

surtout la partie PENDANT la course! des gels? lesquels? Combien? etc

il faut manger comme un ogre (ou ogresse) pendant la course et boire comme un alcoolo !
Il faut même avoir l'impression de ne faire que ça...

En nat, c'est pas possible.
En càp, ce sera essentiellement du liquide ou des gels, mais peu ou pas de solide.
Donc c'est en vélo que ça doit se passer...

Je me souviens d'un triathlète mag US qui donnait des conseils.
Il partait du constat suivant : il faut 800 kcal/heure de course.
Pour une course de 12 heures, ça fait 10.000 environ.
En temps normal, vous manger entre 2.000 et 3.000 par jour !!!!
Si on déduis un copieux petit déjeuner, il faut donc manger pendant la course l'équivalent en calories de 2 jours normaux environ.
C'est énorme.

Et c'est précisément ce que je n'ai pas fait sur mes 2 IM.
Et c'est pour cela que je n'avais plus de jus (sensation de panne sèche), et que j'ai terminé en marchant.
Avec la sensation de n'être finalement pas vraiment un ironman...
Alors que musculairement et cardiaquement, tout allait bien.
Il n'y avait tout simplement plus une seule goutte de gazole dans mon petit corps...

voilà une expérience interessante.

Je répète, ce WE, j'ai vraiment énormément mangé aux ravitos, que j'ai même trouvés un peu juste en terme de durée entre (tous les 70km).
On s'arrêtait environ 10 minutes, et on avait la bouche pleine tout le temps !

Le seul que j'ai un peu délaissé c'est le 6e et dernier à 50 bornes de l'arrivée. Je me suis dit : "OK, pas la peine, il reste 2 heures.").
Et bien la dernière 1/2 heure a été faite au mental... J'ai payé cash

L'autre pb, c'est la CàP.
Comment tenir un marathon, en ayant chargé l'estomac auparavant, en ayant envie de ch... pendant 42 bornes et avec un bide qui fait bloub bloub avec les litres ingurgités.

J'ai l'expérience du marathon, mais pas après 8 heures d'efforts.
Je pense qu'il ne faut pas hésiter à s'arrêter derrière un fourré (ne pas oublier le PQ dans son petit plastique), marcher pour que le liquide évacue un peu l'estomac, et s'étirer 30 secondes à chaque ravito (prévention crampes)

Et puis chacun doit mesurer ses tolérances.
Par exemple, moi, les gels me font gerber. Donc plus de gel.

Enfin, 13h10 ou 13h20 ou 13h40, pour un premier, quelle importance !!!

Votre avis nous interesse.
Rodolphe ? Président ? Pat ? Alexandre ?

et ben dis donc, va falloir que je parte avec un sac à dos pour gérer une telle alimentation

Je viens de lire les derniers conseils de course du site de Roth et il y a des infos sur les ravitos de la course et les points auxquels on a le droit de se faire ravitailler par une aide extérieure. Je vais étudier ça de près.

en tout cas merci pour les conseils