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Message  oldricky Sam 18 Mai 2013 - 20:38

Yes, c'est fini et t'es finisher à Lanza, c'est pas le plus facile. Slipman disait que ça n'avait pas été facile et c'est un costaud. Les derniières séquences ont du être un peu durailles mais c'est ça le truc faut aller au bout quand même. Félicitations surtout quand on sait les conditions qu'on avait ici pour se préparer, un peu juste. Y a pu qu'à récupérer et savourer. Bonne récup, man. cheers
Au passage belle moyenne sur le vélo, ça devait être chouetos ...

J'oubliais, 200 points de +++++++
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Message  caterpillar Sam 18 Mai 2013 - 20:46

F E L I C I T A T I O N S!!!!
Bravo Chris, tu es quand meme incroyable, vous savez quand est ce qu'il rentre??????
Bisous de Lucie tu l'a bien mérité!lol!
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Message  Dom Sam 18 Mai 2013 - 21:21

Bien joué Chris !
J'ai eu peur de ne pas voir le chrono au KM 31 de la CAP après m'etre absenté une demi heure
Profite du soleil avant de resdecendre sur terre
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Message  ED Sam 18 Mai 2013 - 21:43

Good job chris. Bienvenue ds la famille des ironmen
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Message  oldricky Sam 18 Mai 2013 - 22:10

ED a écrit:Good job chris. Bienvenue ds la famille des ironmen

En fait je me demande si ce n'est pas un récidiviste. Il confirmera peut être ...
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Message  Eric B Sam 18 Mai 2013 - 22:41

Chapeau Chris, tu peux être fier. Bonne récup et à bientôt
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Message  Thierry Dim 19 Mai 2013 - 7:46

Chris vient de me charger de mettre cette photo sur le forum, encore bravo à notre 1er IM de l'année thumleft thumleft thumleft

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Message  phil Dim 19 Mai 2013 - 8:40

Chapeau Chris!! C'est du solide le gars!
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Message  David S Dim 19 Mai 2013 - 19:46

Félicitations Chris!!!!!
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Message  Christophe Dim 19 Mai 2013 - 20:25

Salut a tous,
Je me reconnecte seulement ce soir. Je viens de lire avec delectations tous vos post. Si,on passait sur des tapis a Mirador del Rio mais apparemment, ce netait pas relie.
Recidiviste mais c etait en 2002, javais mis 4h45 au marathon, gros progres donc.
J ai fait un brouillon, CR dans la semaine.
Velo range, depart demain matin, sniff
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Message  Gepetto Dim 19 Mai 2013 - 22:28

Salut Christophe,

Bravo et félicitation pour ta course cheers
Finisher a Lanzarote c'est pas rien !!!
T'as dû t'en envoyé des bornes sous la pluie et dans le froid; t'es vraiment un guerrier rambo
Tes CR au quotidien nous ont vraiment plongés dans l'ambiance.
J'ai hâte de le lire ton CR de la course.

@+, Joachim

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Message  silure dundee Lun 20 Mai 2013 - 10:13

Salut Chris ,
félicitations pour ta super course . Je suis désolé de n' avoir pas pu suivre ta course car j' avais d' autres choses à faire Laughing
Bonne récup.
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Message  albatross Lun 20 Mai 2013 - 10:52

bravo Chris....
ca a l'air beau cet Ironman mais ca grimpe grave..... beau velo bravo
on a rate ta sortie de l'eau de tres peu....
vite un CR
a tout+
Dom F bounce bounce
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Message  Patrice D Lun 20 Mai 2013 - 20:50

Super Chris cheers
chapeau bas Very Happy

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Message  Christophe Mer 22 Mai 2013 - 0:24

Salut à tous,
Retour long difficile lundi. Au lieu de 22h35 à Saint Exupéry, Minuit ! Home sweet home à 01h00, couché à 02h, réveil à 07h30 ce matin pour reprendre le boulot Sad . Dur dur.
Je rentre du boulot, viens d’ouvrir la malle et sorti le vélo, c’est bon, rien de casser. Je peux donc dire que l’aventure Lanza 2013 est définitivement terminée et bien terminée. Maintenant place aux séquences souvenirs.
Le récit est tellement long à écrire que je vais devoir le publier en plusieurs fois. Aujourd’hui, la dernière heure avant la course :
5h55, un dernier post sur le forum pour évacuer la pression puis départ pour le parc à vélos. Mes parents m’accompagnent. Il fait encore nuit et le ciel est couvert. Le sol est mouillé mais, comme tous les jours, il fait bon (environ 18 °c). Pas encore de vent.
06h05, on se sépare. Je rentre dans le parc, mes parent me suivent en longeant les barrières. Concentré à ne rien oublier, je marche doucement. Je laisse mon sac de ravito vélo personnel aux bénévoles puis continue dans l’allée centrale du parc.
C’est bondé de monde. De nombreux concurrents ont déjà le bas de la combi enfilée, d’autres gonflent leurs roues, d’autres remplissent leur bidon aéro, d’autres font la queue aux toilettes. En avançant, je me rappelle qu’il faut que j’aille saluer le dossard 1804. Pas loin de ce numéro d’emplacement, je vois un gars avec la veste de Mach3, je lui demande s’il est Joel Hugues. C’est lui. J-Polo, je lui passe ton bonjour. Tu ne lui reviens pas l’esprit tout de suite. Je rajoute : « Vous vous êtes retrouvé à L Ironman de Malaysie ! » Ah ouiiiiiiiiiiiiiiii. Il était encore sidéré du parcours vélo que tu as fait là bas. J’avoue que moi aussi.
Il faut que je l’abandonne rapidement car je ne suis pas trop en avance….
Le parc est tout en longueur comme à Nice. J’arrive, non sans une certaine anxiété à mon vélo. Vais-je bien retrouver tout ce que j’ai laissé hier soir : le casque, les bidons, le kit de dépannage, ma sacoche « dattes et TUC » et le prolongateur de valve. Je suis inquiet car au briefing, ils avaient dit que tout ce qui serait par terre serait ramassé par les juges et mis à la consigne quelquepart ; je n’ai pas envie de courir de gauche à droite pour récupérer mes affaires. Oui, c’est bon, tout est là, ouf.
Avec concentration, je gonfle. 6 bars maxi car je crains que tout à l’heure en plein soleil, ça ne se transforme en 7-8bars et vu l’état de certaines routes, je ne veux pas risquer la crevaison. Je tâte avec le pouce la pression des roues, ça a l’air pas mal.
J’enfile ensuite le bas de la combi puis me vaseline abondamment le cou, les épaules, les aisselles ; pas la peine d’y aller à l’économie, j’ai du stock Smile …Je recouvre ensuite mes bras de graisse « eau-libre » pour moins ressentir la fraîcheur de l’eau. Oups, j’allais oublier d’accrocher la puce à ma cheville (ils l’ont suffisamment rappelé au briefing….) Je suis quasiment près et tout va bien, je peux m’accorder une photo pour mes parents ; difficile d’avoir l’air détendu dans un tel moment. Beaucoup de concurrents se dirigent déjà vers l’aire de départ, faut que j’y aille… Je repère une dernière fois ou est mon vélo; en face de l'enseigne "Banco March".. Comme pour rendre l'instant plus difficile, une pluie fine se met à tomber. Un dernier check-up du vélo puis j’attrape le bonnet et les lunettes et …..LET’S GO ! Je sens la pression. Relation de cause à effet ( ? ), je suis tout de suite pris d’une grosse envie d’aller aux toilettes ( et pas le genre de commissions qu’on peut faire dans la combi !). Mince, il y a toujours une queue interminable aux toilettes. J’entrevois un plan B mais il faut que je retrouve mes parents. Eux faisaient le tour du parc pour descendre vers la plage, je les guette donc à l’entrée de la descente vers la plage. C’est bon, on se retrouve. Je n’ai pas gardé ma montre au poignet pour ne pas être gêné quand j’ enfilerai mon T-shirt de vélo. Préssé, je leur demande : « Quelle heure il est ? » « 06h30 » me répond ma mère. « Passez-moi le badge pour rentrer à l’hôtel, y’a trop monde aux chiottes ici, je retourne à l’hôtel ». Je les déleste de ma pompe et du sac blanc « street wear » puis file illico presto.
Il fait toujours nuit et la pluie tombe maintenant plus fort. Je cours dans les rues de Puerto del Carmen pieds-nus, la combi à moitié enfilée, les bras et le cou recouvert de graisse et les bras chargé ! Le revêtement de la route fait un peu mal aux pieds mais avec l’humidité, la rugosité est atténuée. Je suis vite arrivé à l’appart. Je badge et rentre rapidement sans même allumer la lumière ; zut, je me cogne le pied gauche dans la table basse. Commission express (plus que nécessaire….) puis retour au parc.
Bien involontairement, cet aller-retour express me fait un excellent réveil nervo-musculaire. Les jambes et le cardio répondent bien, je suis à peine essouflé ; de bon augure, j'espère.
Je retrouve mes parents. « quelle heure est-il ? » « 6h40 » puis ma mère rajoute, comme inquiète pour moi : « Ils y en a plein qui sont déjà partis, tu vas être tout derrière pour le départ natation ». D’un ton plus qu’assuré, je lui réponds : « T’inquiète pas, je vais me faufiler pour me mettre devant » Encore au pas de course et sur le sable cette fois, je file sous l’arche Redbull. Je zigzague entre les autres concurrents qui s’y rendent en marchant. Les concurrents sont plus resserrés, ca devient dur de se faufiler. Et pour cause, je viens d’arriver…en première ligne amateurs ! Les 30 pros sont eux, 5m devant, les pieds dans l’eau.
Un regard à droite, je vois Eric, un ancien (très ancien même, années 96 à 98) pote du Plessis-Robinson. La veille, il m’avait dit qu’il tablait sur 54 minutes. On discute un peu puis je recule de 2 lignes (pas prudent de rester là….).
Tous les concurrents autour de moi ont la combi enfilée complètement. Je fais donc de même et enfile le haut. Qq’un me tappe sur l’épaule puis me parle en espagnol mais je ne comprends pas. Il me montre alors que le la ficelle scratch de ma combi a dé-scratcher la puce qui était à ma cheville !! Vous avez bien failli ne pas pouvoir me suivre sur le live.... Je me dis en moi-même, leur scratch de puce, c’est bien de la merde.
Le speaker annonce en espagnol que le départ est dans 8 minutes et qu’il se fera en présence de la princesse Alexia de Grecia. Je me dis, ah, quand même... En fait, elle est présidente d’honneur de l’organisation de l’IronMan de Lanzarote. Il refait ensuite la même annonce en anglais puis en allemand. Là, j’ai vraiment eu la pression ; même un haut le cœur. Dans d’autres annonces, il dira : « cette journée est la vôtre, profitez-en !» , « Vous êtes 1800 au départ , de 45 pays !», « Gordon Haller est au départ ».
Le gars à côté de moi est français, du club d’Echirolles, c’est un habitué d’Embrun. Il est détendu, ça me rassure.
Le speaker annoncera, toujours en 3 langues, 4 minutes, 2 minutes, 1 minutes, Tchouuuuuuuuuuuu. C’est parti !
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Message  Patou Mer 22 Mai 2013 - 9:31

la suite, la suite, la suite...!!!! bounce
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Message  Eric D Mer 22 Mai 2013 - 22:14

Palpitant !
jusqu'à cet instant j'aurais pu suivre...
pour la suite, c'est autre chose.
Donne nous tous les détails, cela fait du bien de se téléporter dans un climat autre que la grisaille et la pluie...
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Message  Christophe Jeu 23 Mai 2013 - 0:52

Quelques pas et on a tout de suite les pieds dans l’eau. Même pas le temps de courir (dommage). J’avance le plus loin possible avant de me jeter à l’eau et de nager … en water-polo. Je m’attends à un gros bordel et je veux voir devant moi. Bien fait car on n’a à peine fait 10m que déjà ça bouchonne. Quelques mouvements à se nager les uns sur les autres puis ça repart. Pas pour longtemps, 20m après, ça rebouchonne. C’aura été comme ça jusqu’à la première bouée située seulement à 160m. J’arrive à passer à la corde et sans trop bouchonner. Je n’ai plus qu’à longer la ligne d’eau jusqu’à la prochaine bouée, à 850m. Pour l’orientation, c’est bon. C’est aussi facile de prendre les pieds mais j’ai qq’un à droite qui me colle. Je fais comme çà une centaine de mètre dans les pieds sans lever la tête. Quand je la relève, je vois un bonnet jaune ! C’est un concurrent engagé en tant que professionnel. Il envoie un énorme battement. Zut, obligé d’abandonner ma ligne pour le doubler Smile . Gloire de courte durée, je me fais à mon tour doublé par un bonnet rose Sad . Apparemment, elle était restée coincée derrière moi et le mec qui me collait pendant un bon bout de temps car elle est passée à toute vitesse, je n’ai même pas pu prendre l’aspiration.
Virage de la 2ème bouée. Moins le bordel qu’à la première mais on est encore bien serré. Dans la petite ligne droite, je nage à côté d’un gars qui termine violemment ses fins de poussées. Il m’en décoche un coup dans les lunettes ! Je m’écarte d’un bon mètre puis prend ses pieds.
3ème bouée. 4ème bouée. On emprunte ensuite un chenal qui va en se rétrécissant pour la sortie à l’australienne. Ahhhhhhhhhhh, début de crampes aux ischios jambiers. Je n’ai quasiment pas battu des jambes et j’ai peut-être été un peu vite. Un chrono géant que je découvre indique 28’xx ou 29’xx. Je n’arrive pas à lire mais c’est moins de 30’. Bien. Je lève un peu le pied pour le 2ème tour et bouge un peu plus les jambes.
Il y a toujours du monde. Le concurrent devant moi, bat si fort des jambes que je bois une tasse (une toute petite, je vous rassure), puis une autre, puis une autre. Il se passe quelquechose, ce n’est pas possible ! Je sens que je suis un peu balloté. Plus de doute, il y a maintenant une petite houle ! S’il y a de la houle, c’est qu’il y a déjà du vent. J’espérais qu’on soit tranquille jusqu’au milieu de la matinée. Râté. Même si je suis moins à l’aise pour respirer à gauche, je change donc de côté pour ne plus me prendre les vagues. Bon, je n’ai pas été vraiment gagant car à la place, je me suis pris …. une bouée ! ça va, plus de .... honte que de bobo.
Le reste du tour se fera sans encombre. Je prends soin d’augmenter mes battements avant la sortie de l’eau. C’est bon, les crampes ont disparues. Je regarde le chrono. 59’52. Impeccable. Le temps d’atteindre le tapis, ça fera 59’59. FARIS AL SULTAN ne m’aura mis que 13minutes. 50m de course sur le tapis avant d’atteindre les douches. Je retire très facilement le haut de la combi, un peu plus difficilement le bas sous la douche. Re-course pour prendre le sac vélo. Les présentoirs sont larges avec les numéros bien visible, on ne perd pas de temps à chercher son sac. Je rentre dans la tente ; que de monde !
TRANSITION.
Hum hum, on va passer.

DEBUT DU VELO.
La pluie, qui c’était arrétée 15 minutes avant le départ, se remet à tomber. Toujours beaucoup de monde. J’ai des gouttes d’eau sur la visière du casque et je ne vois pas très bien. Je pars doucement, la route est longue…. Quelques furieux dépassent à toute vitesse. Notamment le dossard 25 (un concurrent engagé en professionnel) qui zigzague dangereusement entre les vélos. Je ne suis pas rassuré, je crains le connard qui se vautre devant moi et m’entraîne dans sa chute ; un souvenir du tri de l’alpe d’huez 2011….
On sort de Puerto del Carmen, les routes s’élargissent et sont plus rectilignes. Le danger s’écarte.
Ma tactique pour le parcours vélo est de rouler à l’économie dans les portions faciles et de n’appuyer que dans les portions difficiles. Les 2 semaines avant la course, j’ai eu le temps de reconnaitre 95% des 180km. Les 5% qui me manquent sont les portions dans Puerto del Carmen qui auraient été galère à reconnaître avec les voitures et en plus le parc à vélos n’était pas monté.
Après 10km ; on attaque la première montée, à la sortie de Puerto Calero. Vent de face, environ 2km à 5%. Des concurrents sont plantés à 15km/h mais restent sur le prolongateur, pas très efficace je me dis.
Après Yaiza, une superbe descente tout en ligne droite pendant 5km avec en plus le vent dans le dos ! Je tourne les jambes et entraîne tout juste le 53x12….
En fin de descente, la voiture ouvreuse surgit ! Le chrono indique 2h00mn32s.
Qui est derrière ?
J'entrevois un mec barbu. FARIS AL SULTAN ? (Oui, c’était lui). Je n’en reviens tout simplement pas.
Il a déjà fait la boucle d’El Golfo! On est au km 25 et il est ….20km devant ! Ahurissant !
En bas, virage à droite et on rentre pour faire la boucle d'El Golfo. On passe au milieu des champs de lave, des blocs de roche de 1 à 3m de coté ! Impressionnant ! La pluie s’est arrétée et le temps est clair. Sur les portions dégagées, on voit le long ruban des coureurs, magnifique.
Autre remarque, je ne vois pas de drafting. Il faut dire que la pénalité de 6 minutes a de quoi faire réfléchir…
Fin de la boucle d’El Golfo, on remonte la descente qu’on a pris à l’aller ; 3% vent de face, on monte à tout juste 20km/h Sad . En face, plein de mecs qui descendent.
Traversée du parc de Timanfaya.
On commence par une ligne droite de 3,5km de long avec des champs de lave de chaque côté. La photo qui sur la page Facebook Lanzarote 2013 est magnifique. On voit vraiment la profondeur et l'étendue des champs de lave. La route commence par descendre avant de remonter en 2 bosses. On a le vent de ¾ face, ce qui n'arrange rien pour la montée.
Traversée du village de TINAJO.
Le public est nombreux et nous acclame. Des spectateurs ont même improvisés un ravito clandestin !
Descente sur La Santa. 5km tout en ligne droite mais vent en pleine poire. Position aéro, ça dépote. Le vent s’infiltre dans les interstices de mon casque, ça siffle dans mes oreilles quand tout d’un coup, je sens ….qu’il se décolle de ma tête ! Ouaouhhhhh, heureusement qu’il est attaché. Lors d’une reco, le vent m’avait arraché le bandana aquamax. 1 partout.
Caleta de Famara. Je me prends une rafale de sable dans la figure. Heureusement que j’avais la visière !
On approche de TEGUISE (km 95) ou mes parents m’attendent. Mon père pour la photo, ma mère pour me passer (chut c’est interdit) une chambre à air supplémentaire au cas j’aurai crevé. De loin, je vois mon père et lui fait des grands signes pour qu’il soit près à déclencher l’appareil photo. Pas de réponse; Il m'avait bien vu mais restait concentré pour la photo. Vu après la course, c’est bon pour la photo.
Au rond point à la sortie de Teguise, j’entends, en français, 165. Ma place ? (en fait oui)
On attaque la partie difficile du parcours : la montée, vent de face ou de ¾ , jusqu’à Mirador de Haria ou nous attend notre ravito perso. Grace aux recos, je sais que je suis parti pour 25-30 minutes difficiles (28minutes aux recos). Je gère donc mon effort en conséquence, 39x25 dès le début de la montée.
Mirador de Haria.
Je veux perdre le moins de temps possible avec ce ravito. Je me redresse et montre le numéro sur mon casque pour bien indiquer que j’ai un ravito perso. Le bénévole au loin doit avoir 12/10 aux yeux car il l’annonce à un autre bénévole qui me donne mon sac au vol quand je passe. Bien joué les gars je me dis!
Problème, avec le casque aéro, je ne peux pas mettre le sac en bandouillère et la descente qui approche. Aie aie, comment faire ? Impossible de lâcher les 2 mains du guidon avec le vent, il faut s’arrêter Sad . J’ai 2 mini-sandwich, 1 banane, 1 bidon, 1 bouteille de 1l de thé-miel. J’ouvre le sac et la première chose que j’en sors est un sandwich. Je l’entame immédiatement (super agréable le gout salé !) et range mes autres victuailles : le deuxième sandwich dans ma sacoche « dattes – TUC » qui est vide, la banane dans une poche arrière de mon maillot de vélo mais je galère car la ceinture de la sacoche réduit la taille de la poche; pas prévu ça Sad .J’avale une deuxième bouchée de mon sandwich. Le bidon …sur le porte bidon arrière. Plus que l’aéro-drink à remplir quand j’entends une voix : « Que pasa ? Quieres que le ayude ? ». J’ai bien compris mais c’est trop tard. Je ne me retourne même pas, ni ne réponds mais me dis en moi-même : j’ai pris trop de choses, je perds du temps. Voilà, fini, je jette le sac et repars, le sandwich à la main.
La descente sur Haria est autant magnifique que dangereuse : les virages sont en épingles avec, de temps en tems, des débris de roche sur la route ! Et pour ne rien arranger (et comme lors de mes recos) , on a un fort vent de face-côté.
1er virage. Chaud, chaud. Je ne suis pas habitué à freiner avec un sandwich dans la main ! Dans la ligne droite suivante, j’engloutis d’une bouchée le reste de mon sandwich (à peu près la moitié) !
C’est bon, je peux prendre de la vitesse. Les deux mains ne sont pas de trop pour tenir le guidon et freiner ! En fin de descente, une voiture sans permis embarrasse la route et roule même à gauche, je passe à droite.
Traversée de Haria, toujours autant de public.
Montée sur Mirador del Rio, vent de face.
Dans un passage super raide et route en mauvais état, on ne passe avec le 39x25 qu’en danseuse ! Des concurrents doivent être à 8-9 km/h. Moi, je dois passer à 10 !
La fin de la montée est magnifique car du haut des falaises, on surplombe l’île de la Graciosa ; il y a aussi la photo sur Facebook Lanzarote 2013.
Km 120, on atteint le sommet et on va passer sur les tapis. Ah, je me dis que vous allez avoir un temps intermédiaire vélo. Je tends l’oreille. C’est bon la puce bippe.
A Suivre….
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Message  oldricky Jeu 23 Mai 2013 - 16:35

Vivement la suite. La bouffe, je confirme, c'est le problème. Pas facile de stocker et d'ingérer en roulant. Very Happy
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Message  Christophe Mer 29 Mai 2013 - 0:05

Km 120, on est au demi-tour de Mirador del Rio. Le plus beau point de vue de la course.
Virage très serré sur la droite puis c’est parti 10km de descente de folie, vent dans le dos ! Mais attention, la route est en très mauvais état au début. Lors d’une reco précédente, une fois la vitesse prise, le vélo tremblait tellement que je n’avais pas osé retirer une main des cocottes pour mettre le grand plateau ! Cette fois-ci, je passe tout de suite le grand plateau et pédale pour sortir au plus tôt de cette zone de turbulence. Ensuite, la route devient billard et la descente se fait avec, au loin, vue sur l’océan, magnifique. Je jette quelques regards furtifs mais reste concentré car les virages sont serrés et dangereux car on n’en voit pas la sortie. Il faut freiner fortement car en plus on est poussé par le vent ! C’est pour ça que j’avais réglé les freins au micron près !
A 100m devant, j’ai en point de mire un concurrent qui descend bien. Je m’en sers pour calquer ma descente. Il ne coupe aucune ligne blanche. Intérieurement, je lui tire mon chapeau car moi je … (chut)
On en a terminé de la partie dangereuse, place maintenant à de longues lignes droite descendantes…mais avec vent de côté. Sad Là, c’est du sport ! 2 gars couchés sur leur prolongateur me passent. Ils tiennent la position aéro ! Ça me booste pour les imiter. Chaud, chaud. Heureusement, c’est plus un vent continu que des rafales mais 60km/h sur le prolongateur, vélo incliné de 5-10°, faut oser ! Je suis cramponné et alerte comme jamais ... Heureusement car parfois une petite rafale balaye la route. Et toujours ce sifflement assourdissant dans mon casque. Voilà, au bout de la ligne droite, c’en est fini.
Suivent 15km monotone sur la nationale, vent de côté mais favorable. Je roule pépère les mains sur les cocotes. Pas la peine de se coucher sur le prolongateur quand le vent vous pousse !
Ronnnnnnnnnnnnn, Ronnnnnnnnnnnn, ah, je vais me faire doubler... Oui !
On a tous des roues en carbone à jante haute et avec la vitesse, elle ronronne ! Du coup, on est prévenu quand on va se faire doubler. J’ai débranché le cerveau « Courte Distance » et ça ne me fait rien du tout. J’en garde pour la dernière côte à Nazaret et surtout pour le marathon. Je ne me traîne pas pour autant car au profit d’une petite côte je passe un gars et lui fais remarquer qu’il n’a plus son dossard. Il me répond l’air bien ennuyé : « Yes, I know ». Peut-être l’avait t-il mal accroché à son maillot ?. Je me félicite intérieurement d’avoir accroché le mien avec …9 épingles !
Km 150, dernière difficulté du parcours. Les 2km de montée sur Nazaret ; Environ 4-5% mais vent plein face. Mes parents m’attendent depuis un moment. Après course, ils m’ont dit que cette côte a fait mal, qu’ils avaient vu des concurrents littéralement arrété !
Virage à gauche et 3kilomètres vent dans le dos sur la pire route du parcours. Lors d’une reconnaissance, je me suis arrêté pour photographier son état catastrophique. Les aspérités ont la taille d’une pièce de 2 euros ! Je passe en danseuse tellement ça secoue ! Je prie aussi pour ne pas crever. C’est bon.
Plus que 25kilomètres. On approche, on approche et ça va toujours bien. Il faut commencer à préparer le marathon et remettre de l’essence dans le réservoir. Ça doit faire un peu plus d’1h30 que j’ai mangé le sandwich, il doit être digéré, je peux manger la banane. La route est belle et on a toujours le vent favorable, c’est parfait pour s’alimenter.
Km 165, petite montée avant de traverser La Géria, le centre de l’île ou tant bien que mal ils cultivent de la vigne.
Traversée de Tegoyo puis longue descente étroite et sinueuse. Il faut encore jouer des freins.
Entrée dans Puerto del Carmen. Bientôt les 2/3, je me dis. On fait le même détour pour revenir au parc à vélos qu’à aller. Zut, on récupère le vent de face, il faut ré-appuyer sur les pédales.
Descente, virage à droite, on débouche sur l’ « Avenida de las playas ». Un brin déconcentré, j’en oublie de changer de vitesse et avec les vitesses au prolongateur pas possible d’en changer quand on est en danseuse. Je râte donc ma dernière relance et comme pour me punir, un mec me double ! Voilà ce que c'est de ne pas reconnaître une partie du parcours (Cf récit n°2). Juste après, il retire ses pieds des chaussures. Je me dis qu’il doit savoir que l’entrée du parc est toute proche. Je l’imite donc. Grosse erreur, il restait encore 2 kilomètres! Pas confortable et surtout pas reposant de rouler les pieds sur les chaussures.
Les trottoirs sont bondés et tout le monde nous acclame. Difficile de terminer tranquille. Portée par la foule, on rajoute tous quelques watts.
Tout d’un coup, j’entends un « Allez Christophe ». Je tourne la tête, c’était Eric ! Il était assis sur le bord du trottoir, en tenue de ville. Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? Je ne le saurai qu’après la course, Il a crevé ….et n’avait rien pour réparer !

Les coureurs à pied passent à côté sur la piste cyclable. Je vois le vélo ouvreur « 3rd Female » qui démarre le marathon. Je me dis que je ne dois pas être si mal que ça.
L’entrée du parc est en vue. Intérieurement, c’est un premier ouf de soulagement mais une grande interrogation. Comment vont être les jambes ?
Les bénévoles nous montrent, en criant, la ligne rouge devant laquelle il faut mettre pied à terre. Intérieurement, je me dis « j’ai l’habitude, j’ai l’habitude, ne vous inquiétez pas … ». Je saute du vélo et pose pied à terre en courant comme sur un CD. Ouuuuuuuuuuh, les adducteurs tirent. Ça va, la douleur passe très vite et laisse place à une impression d’immensité! Le parc à vélos est entièrement vide ! On court dans l’allée centrale sur un tapis rouge et de part et d’autre, les rangements vélos sont desesperément vides. J’arrive bientôt dans l’allée de mon emplacement, on me crie de continuer ? Ah, c’est ça, ils rangent les vélos au bout du parc en les prenant les uns après les autres. Ils n’y en a tout de même pas beaucoup me dis-je. Bien moins que ce matin ! J’ai dû arriver environ 150ème au parc à vélos.

TRANSITION
Hum hum, on va passer.

Début de la course à pied.
Je pars doucement en suivant un grand gars tout désarticulé. Beurkkkkk. Je me dis qu’il ne va jamais finir …
Premier check up. Les jambes ça va mais le cardio tappe.
Je remarque tout de suite que tous les kilomètres sont indiqués.
Premier ravito au km 1.1, l’eau est fraîche, c’est bien. 1 gobelet pour boire, 1 gobelet pour m’arroser la tête et la casquette. Ce sera pareil à tous les ravitos. Je prends aussi des éponges que je coince dans la tri-fonction. Je ne suis pas le seul à faire ça.
Le public est formidable. Il nous encourage par des « vamos, vamos, » ou bien des « venga, venga ». J’ai même eu droit à un « Come on Chris ». On a notre prénom sur le dossard et moi en plus j'ai mon prénom sur la trifonction ! Ça me booste et j’attaque fort le marathon, 12 km/h je pense.
Je croise le vélo ouvreur 2nd male et 3rd male avec un bracelet jaune au poignet. Je ne les connais pas. Mince, j’aurai bien voulu croiser le 1er pour savoir qui c’est.
2ème ravito au km 3. Impeccable, je suis toujours derrière le gars tout désarticulé, il avance bien et je le suis. On a maintenant le vent plein face. Il retourne sa casquette pour la porter à la manière des jeunes des cités. Je fais de même, ce serait trop bête de devoir s’arrêter pour ramasser sa casquette…
Je commence à ressentir une douleur au pied gauche ainsi qu’une envie de pisser. Le cardio tappe toujours et on n’est qu’au kilomètre 4. Même pas 1/10 ème du marathon de couvert. C’est risqué de garder ce rythme, je fais le choix de ralentir quitte à laisser le gars devant moi s’éloigner.
3ème ravito, je regarde s’il y une équipe médicale. Non.
On arrive en bordure de l’aéroport qu’on va longer. Soudain, on voit les tapis de chronométrage, le chrono géant. Ce sera le point de demi-tour pour les 2ème et 3ème tour. La puce bippe, c’est bon.
Il n’y a plus de public sur la piste cyclable et le prochain ravito qui ne vient toujours pas. Ah si, enfin !
Je crie « Bananaaaaaaa ». La bénévole me regarde tel une institutrice et me répond : « Platana ». D’accord m’dame me dis-je intérieurement. Je fais attention à me ravitailler en nourriture régulièrement mais pas trop ; environ tous les 3 ravitos.

Un peu plus tard, la route s’élargit et je vois un gars qui pisse sur un mûr. Je m’arrête et, au même emplacement, en fais autant. Le demi-tour est 200m plus loin ; une camionnette est stationnée avec 2 gars en tenue de travail. Je leur demande si c’est un poste médical. Non.
Demi-tour et retour sur Puerto Del Carmen. Je remets ma casquette dans le bon sens.
A l’endroit ou je m’étais arrêter pisser, un autre gars a pris ma place. J’en rigole intérieurement. Par contre, j’ai toujours mal au pied. Ça doit être à cause des frottements me dis-je.
Je réfléchis au pansement de fortune qu’il faut que je me fasse. Il me faut récupérer un mouchoir en papier. Des terrasses de restaurant ! Une serviette en papier, voilà qui fera l’affaire. Je m’arrête, demande (mais n’attend pas la réponse) et prend une serviette en papier sur une table.
Au ravito suivant, je demande « vaselina ? ». Ils nous ont dit au briefing qu’il y en aurait à tous les ravitos. Oui, ils en ont ! Sauvé ! Ils me donnent un pot de…. 1kg ! J’ai l’habitude. Je m’asseois tranquillement sur le muret ou des spectateurs sont assis, retire ma chaussure, ma chaussette. Je découvre un orteil …violet. Aie, c’est le résultat du choc avec la table basse entre 06h30 et 06h40 ce matin (Cf récit de l’avant course) !
Je déchire la serviette pour en découper une petite bande, l’enduis de vaseline et l’enroule autour de mon orteil. Je me rechausse et repars aussitôt. ça va mieux.
Ravito du km 3.RAS
Ravito du km 1,1, mes parents sont là. A ce ravito, on a droit à une aide extérieur. Ma mère avait pour mission de m’arroser et de me donner un gel si besoin. Je passe sans même m’arrêter. Je lui dis juste que je prendrai le gel au retour.
Demi-tour à côté de la finish-line, on nous ouvre le bracelet jaune pour qu’on passe notre main à travers. Plus que 2 petits A-R. Je sais, à ce moment là que quoi qu’il arrive, je finirai l’ironman.
2ème tour à pied
Ravito du km 1,1. Impeccable, ma mère m’a même ouvert le gel !
Aux environ du km 3, le vélo ouvreur 1st male ! Un gars en slip de bain ! Ca ne peut être que Faris Al Sultan ! Quelle amplitude de foulée ! Il lève très haut les genoux puis … s’écrase. Ce n’est pas très esthétique mais ça avance. Ses cuisses font deux fois les miennes. Il a le bracelet jaune et un autre, bleu. Encore qqes kilomètres et il en aura finit !

A l’approche du demi-tour, je vois un gars qui est à l’hôtel avec moi ! Il avance bien.
Au demi-tour, je regarde le chrono. 9h27. Après quelques calculs, je me dis que je peux descendre sous les 11h. Au retour, les jambes commencent à tirer. Je préfère marcher aux ravitos pour récupérer et boire correctement.
Un peu plus loin, à un autre ravito, je vois des toilettes mobiles. Ahhhhhhh, une grand-mère qui s’y dirige. J’accélère et lui grille la politesse ! Elle n’est pas pressé me dis-je !
Fin du deuxième tour, je prends le bracelet bleu. Plus qu’un petit AR, ça devient bon. Le chrono marque 9h59. Pas gagné pour faire moins de 11h mais pas perdu pour autant me dis-je car je me suis arrêter aux toilettes au tour précédent.
Je remonte la ligne d’arrivée et vois un gars qui en termine à toute vitesse. C’est Stephen Bayliss. Il a dû avoir une défaillance pour n'arriver que maintenant.
Ravito du km 1.1. Je m’arrête une vingtaine de secondes pour que ma mère m’arrose sur la tête et dans le dos. Même si je suis mal, je lui dis quand même 18h, 18h05 pour mon heure d’arrivée. J’espère récupérer des forces dans les derniers kilomètres.
Je vois de plus en plus de concurrents qui marchent. J’ai même vu un concurrent allongé sur un muret. Ça doit être contagieux car c’est à ce moment que mes jambes ont commencé à me lâcher.
J’accompagne une jeune concurrente espagnole. Elle n’a aucun bracelet au bras. Elle m’encourage en espagnole et me dis que j’ai de la chance (j'entends suerte) car il ne me reste qu’un AR à faire alors qu’elle, elle commence juste le marathon. Ne sachant comment lui dire « allez courage », je lui dis « Forza » en serrant le poing.
Ravito du km 3, je m’arrête encore 20 secondes pour m’étirer.
A l’approche du demi-tour, je recroise le gars de l’hôtel, il a creusé l’écart avec moi.
Dernier demi-tour, 10h37. C’est mort pour faire moins de 11h.
Ravito du km 5, je crie « Platanaaaaaa ». Un gamin occupé à remplir des gobelets me répond « en la mesa ». Merci les gars Sad Il faudrait que je fasse marche arrière. Tant pis pour la banane. Bien la peine de faire des efforts linguistiques…
Km4,Km3, Km2.
Ravito du km1,1. Dernier verre d’eau.
Entre les jambes des concurrents qui le masquent, je devine le panneau indiquant « 1km ». Je regarde ma montre 18h08. Encore une dernière petite montée puis c’est la descente sur la ligne d’arrivée. Mes forces reviennent, enfin. Je cours franchement en passant devant les tribunes et lève les bras. Mon père est là pour la photo. Impeccable. Il n’aura eu le temps de n’en prendre qu’une !
Deux bénévoles tiennent la banderole d’arrivée. Pris dans mon élan, je passe la ligne d’arrivée en sautant, les bras en l’air. 11h14’04.
FIN

PS : Niçois, à vous de jouer !
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Message  hawai_2021 Mer 29 Mai 2013 - 8:12

Finalement, c'est pas bien difficile !
simplement
moins d'une heure sur la nat siffle
moins de 6 heures sur le velo siffle
moins de 4 heures au marathon... siffle

Superbe Chris. salut
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Message  Thierry Mer 29 Mai 2013 - 8:59

Bravo thumleft
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Message  ED Mer 29 Mai 2013 - 9:14

Merci Chris pour ce CR et bravo pour ce Lanza... thumleft , ca restera un regret pour moi de n'etre jamais allé le faire.

juste une question matos, les manettes de freins profile avec les freins light KCNC, çà freinait suffisamment? parceque j'avais tjrs un peu d'appréhension avec cet ensemble ds les descentes rapides...
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Message  Christophe Mer 29 Mai 2013 - 10:25

J-polo, 4h02 au marathon, pas passé loin mais plus de 4heures.
Ed, ça été pour les freinages, je m'y suis habitué et surtout je les avais réglé au micron.
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Message  Thierry Mer 29 Mai 2013 - 11:20

ED a écrit:Merci Chris pour ce CR et bravo pour ce Lanza... thumleft , ca restera un regret pour moi de n'etre jamais allé le faire.

Tu peux toujours y aller il n'est pas trop tard t'inquiète Very Happy
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